Soirée en solitaire ? [Pv Ypsilon & Red][Terminé]

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Elle marchait dans le noir depuis une vingtaine de minutes maintenant. Elle avançait lentement, et les cris insoutenables dans sa tête lui donnaient des frissons dans le dos. Elle regardait ses pieds décoler du sol pour s'y reposer quelques secondes plus tard. Une bouteille de Bacardi à la main, elle marqua une pause et scruta les environs. Rien, rien ne troublait sa solitude. Elle se laissa tomber par terre, sur le trottoir, les pieds sur la rue. Entre ces deux voitures, elle noya ses pensées en buvant une gorgée de liquide brulant dans la gorge. Ses yeux pétillaient, et sous la pluie battante de cette nuit là on ne pouvait voir les larmes qui coulaient le long de ses joues. Ses mains glacées serraient contre sa poitrine ses genoux repliés, et elle attendait, lentement, que ses problemes ne soient plus que de douloureux souvenirs. Mais en vain, toujours cette question qui lui trottait dans la tête et que rien ne pouvait perturber. De son ongle, elle griffa dans la pierre déja abimée un "M" et sourit. Elle remit une meche de ses cheveux en place, puis défit ses couettes et laissa l'humidité lui gagner le dos. Se balancant légerement d'avant en arrière, elle fixait le trottoir d'en face. De l'autre bout de la rue, on entendait quelqu'un qui marchait. Elle se demandait si il l'avait remarquée. Mais ça n'avait que peu d'importance, elle était seule dans sa folie enivrante.

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Ypsilon soupira, il était fatigué de sa longue journée de travail. Comme on était samedi, les clients étaient innombrable. Le samedi son chiffre d'affaire était multiplié par cinq. Disons que la semaine les potentiels acheteurs se faisaient rares car la police rodait. La police, le pire ennemi d'Ypsilon. Elle venait souvent chez lui vérifié s'il vendait ses armes légalement. Il ne s'était jamais fait attrapé. Il y avait une arrière boutique où il y mettait les armes les plus insolites. Cette arrière boutique était cachée par une porte armoire, c'est pourquoi la police ne l'avait jamais trouvée. Donc, sa journée avait était éprouvante. Il n'y avait pas de climatisation. Ypsilon descendit le rideau de fer et le verrouilla avec une clés. Dehors par contre il faisait froid. Le ciel était couvert par les nuages gris béton, les murs tagués et la route abimée. Les sirènes des voitures de polices fusaient de tout les côtés. Des ivrognes, le bout du nez rouge, prononçaient des paroles incompréhensibles. D'autres le menaçait avec leur bouteille à moitié remplie. Il remonta le col de sa veste en cuire noire qu'il avait acheté sur un site de cosplay. Les yeux avides de pensée il avança lentement claquant des pieds. Une légère brise lui caressa le visage et le fit tourné la tête. Il vit de l'autre côté du trottoir une fille qui devait avoir plus au moins le même âge que lui. Ses cheveux bleu-vert volé au rythme du vent. Quelque mèches restaient collées sur son visage. Elle devait avoir pleuré. Pourtant on voyait que cette fille n'était pas le genre à s'être fait violé ou un autre truc du genre. Elle semblait plutôt bouleversée. Ypsilon eut soudain l'impression de se reconnaitre en elle. Il regarda les bagues sur sa main et sera son poing. Il releva la tête et fixa la jeune fille.

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L'oreille tendue, Mery perçut la respiration lointaine d'Ypsilon. Elle se redressa vivement et éssuya d'un geste sur les larmes qui stagnaient encore sur ses joues. Elle capta le regard du jeune homme et lui sourit, puis se rassit et pris sa tête dans ses mains. Mais que lui prenait-il ? Voilà que maintenant elle se sentait obligée de justifier ses faiblesses. Cet endroit n'était décidément pas comme les autres, ça la rendait encore plus touchable. Ses yeux se fermèrent pour laisser place à un univers tout noir qui lui faisait tourner la tête. Elle entendait de nouveau ces cris, ces bruits d'éclaboussures qui n'étaient dues qu'au sang qui giclait des plaies récemment ouvertes. Elle rouvrit les paupieres et fixa sa bouteille. Elle saisit le gouleau du bout des doigts et fit tourner le récipient. Le liquide lentement formait un tourbillon, semblable a celui qui se dessinait dans les pensées de la jeune femme. Rapprochant ses lèvres de cette source de néant, elle leva la main et vida cul-sec la fin de la douce boisson. Les yeux dans le vide, elle raprocha a nouveau ses genoux de sa poitrine et recommenca son mouvement de balancier. Elle avait dans son esprit les idées qui s'embrouillaient. Ses doigts se mélangeant à ses cheveux humides, elle se crispa et se mordit la lèvre inférieure jusqu'à en saigner. Ses ongles s'enfoncaient dans la chair de ses paumes, une douleur pincante s'enflamma mais cela ne la troubla pas. Mercure soupira bruyamment avant de crier, sombrant dans cette folie passagère qui la tenait depuis trop longtemps. Le cri vint déchirer le bruit que l'on appelait silence dans la banlieue. Elle se sentait mieux, elle n'était plus la seule a être perturbée. D'un geste vif, elle tapa son poing contre le sol et une souffrance s'empara de la totalité de sa main. Elle se remit à sangloter tout en se disant qu'elle n'était vraiment pas normale.

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Ypsilon revint de ses pensées lorsqu'un moustique bruyant passa et examina en profondeur son oreille pour enfin s'en aller. D'un geste vif il l'attrapa en toute légèreté et ouvrit son poing pour le laisser partir. La jeune fille fit était à présent assise par terre entrain de se balancer. Ypsilon se sentit soudainement coupable d'il ne sait quoi. Il traversa la route à grande enjambée manquant de se faire renverser par une voiture et arriva près de la fille et resta comme un piquet devant elle. Il n'osait pas lui adresser la parole et pour dire quoi aussi ? Il s'asseyait à côté d'elle et mit son dos contre le mur. Ypsilon mit sa tête entre ses bras la tournant vers la jeune inconnue. Il pensait à son frère qui était surement entrain de travailler sur son enquête qui d'ailleurs n'avançait pas. Il admirait son frère qui contrairement à lui n'abandonnait jamais, qui ne perdait jamais espoir. Il aimait son grand frère qui lui servait d'exemple. C'était grâce à lui qu'il a pu surmonter les dures épreuve de la vie comme l'assassina de toutes les personnes qu'il aimait le plus au monde. Ainsi que l'ouverture de sa boutique qui sans lui n'aurait pas était possible. Pour lui cette jeune fille devait rencontrer un jour quelqu'un comme son frère, qui lui montrerait ce qu'ai une belle vie et avoir un avenir. Son regard se plongea dans le sien.

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Mercure regarda soudain sa main droite. Elle l'ouvrit, et dans sa paume le sang coulait lentement. Une goutte, puis deux qui plongeaient vivement sur le sol, dans la flaque d'eau qui était près de ses pieds. L'eau se colora de rouge, puis redevint limpide, le sang n'étant pas assez présent. Sa main toujours rouge, elle éssuya ses larmes, et sur son visage maintenant tronait une longue marque couleur sombre. Elle entendit les pas feutrés d'Ypsilon se diriger lentement vers elle, mais fit mine de ne rien remarquer. Son mouvement de perpétuel balancier toujours en route, elle enfouit son visage dans ses bras et écouta les bruits environnants. La respiration du jeune homme était régulière et rapide, on sentait que l'émotion l'envahissait. La mélodie des pas sur le bitume s'arrêta, et elle sentit sa présence en face d'elle. Il hésita quelque seconde avant de s'asseoir près d'elle. Mery ne put s'empecher de lever un tant soit peu la tête, ne fus que pour apperçevoir le visage de l'homme. Confiante finalement, elle redressa totalement la nuque, et le fixa. Ypsilon avait les yeux dans le vide, et ne la regardait pas. Elle se désintéressa alors et regarda à nouveau sa bouteille. Elle la saisit et la fit rouler en dessous d'une voiture. Les crépitements du verres heurtant le goudron sec et fissuré se déplacèrent jusqu'à se faire de plus en plus silencieux. Au bout de deux secondes, ils ne furent plus. Le sang coulait encore de sa paume, et elle sourit. Elle adorait ça, la vue de ce liquide rouge salé. Du bout de la langue, elle lécha sa main ouverte, et dans sa bouche ses papilles se mirent en route. Ses pupilles se dilatèrent et elle sentit son coeur battre rapidement. D'un geste furtif, elle s'empressa de reposer sa main sur son genou et tourna la tête pour croiser le regard de l'inconnu assise près d'elle. Mery pouvait sentir sa chaleur qui se dégageait. Elle lui sourit et lui tendit la main qui n'était pas blessée.

« Je m'appelle Mercure Lie. Enchantée. »

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"La vie n'est qu'un long fleuve tranquille" Maudit celui qui a un jour prononcé ces mots ! Ypsilon comptait ses battements de cils qui pour lui faisaient un bruit assourdissant dans la rue ou un silence de mort régnait. C'est qu'il fut surpris lorsqu'il entendit une voix douce articuler "Je m'appelle Mercure Lie. Enchantée." Il n'avait pas directement saisit les paroles et encore moins d'où elles provenaient. Cela lui arrivait souvent d'être dans un état de "mutisme" total. Il ouvrit complétement un œil laissant entrevoir son iris violette. La jolie voix venait de la fille à côté de laquelle il s'était assis. Il essaya de répondre à ça phrase mais comme à son habitude aucuns mots ne voulurent sortir de sa bouche. Il sera alors la main qui lui était tendue et adressa un sourire timide. Ypsilon l'observa dans tous les sens, sans arrière pensée bien sûr, et son regard s'arrêta net sur l'autre main de la fille. Il n'aimait pas voir une jeune fille à la peau délicate blessée même si ce n'était que une petite égratignure. Les épreuves de la vie on fait qu'il n'appréciait pas la vue du sang alors qu'il cru apercevoir sur le visage de la fille un rictus lorsqu'elle regarda sa main. Sa respiration se fit de plus en plus lente. Il avait du mal à déglutir. Sa salive se fit plus nombreuse dans sa bouche. Il passa sa main droite dans ses cheveux pour les ramener en arrière et pencha sa tête pour craquer sa nuque. Il saisit la main blessée et l'ouvrit. Il passa ses doigts du long de la blessure. Il prit alors une grande bouffée d'air et ouvrit les lèvres.

-Chaque gouttes de notre sang sont précieuse...Ne les gaspille pas de cette manière.

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Lorsqu'il observa sa main, Mery ne put s'empecher d'a son tour river ses yeux sur sa blessure. Elle sourit maladroitemment et finit par regarder à nouveau son interlocuteur. Elle plongea ses yeux verts d'eau dans les iris violets du jeune homme et son esprit se mit a travailler. Elle était songeuse, mais l'alcool qu'elle avait ingurgitée la rendait incapable de fouiller plus profondémment dans ses pensées. Elle oublia quelques secondes la douleur qui lui rongeait la poitrine au contact de la main chaude et douce d'Ypsilon. Ses doigts qui lentement retracaient la coupure la firent frissonner. Pourtant une impression de chaleur et de tendresse l'envahit. Elle sourit et son coeur s'emballa. Lentement, elle retira sa main et baissa les yeux.

« Chaques gouttes de notre sang sont précieuses... Ne les gaspille pas de cette manière. »

Elle s'empourpra, et du tac au tac répondit d'une voix qui se voulait chargée de reproches:

« Vous n'avez pas de leçons à me donner, à ce que je sache. Et encore moins vous avez le droit de me tutoyer! »

Sitôt ces paroles prononcées, elle mis sa main sur sa bouche et se rendit compte de ce qu'elle venait de dire. Elle ri, génée et d'un geste de la main s'exsusa:

« Pardon, j'ai un peu trop bu, ça force ma colère. Je crois que je devrais vous laisser, au risque de trop vous effrayer... Ah, je ne sais même plus ce que je dis ! Elle se leva d'un bond. Pardon pardon, je m'en vais, j'espère que vous ne garderez pas cette image de moi si nous nous recroisons! »

Elle le salua et commença a marcher, les joues violacées par tant de maladresse. Elle se torturait à se dire qu'elle était anormale et asociale, elle rit nerveusement et continua sa course.

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"Pardon pardon, je m'en vais, j'espère que vous ne garderez pas cette image de moi si nous nous recroisons!" Une image ? Quel image ? *la cherche* Ypsilon regrettait à moitié ses paroles et comprenait pourquoi elle avait réagit ainsi. Il l'a regarda d'éloigné sans rien dire jusqu'à qu'il aperçut en elle lui. Il voyait sa silhouette sans aller, fuir même. Une rage s'éleva soudainement en lui et il se redressa. Pour la première fois ses jambes lui parurent légères et souple. Il couru à en perdre son souffle après la fille. Il lui prit le bras et la fit tournée vers lui.

-Non tu n'as pas le droit ! Pourquoi ne regardes tu pas la vérité en face ? Arrêtes de fuir, affronte les paroles et les actes des autres . Non, tu ne peux pas...

Ypsilon se rendit compte de ce qu'il était entrain de lui dire. Il parlait à lui même à travers Mercure Lie. Pourquoi devait elle supporter ses paroles à sa place ? Pourquoi devait elle souffrir alors que lui, lui faisait des leçons sans queue ni tête ? Des larmes lui montèrent aux yeux. Elles ruisselèrent sur ses joues. Elles n'avaient pas le gout salé qu'avaient normalement les larmes, elles avaient le gout de la culpabilité et du désespoir. Certaine personne arrivent à les contrôler et c'était plus fort que lui, ses larmes devaient sortir.

-Excuse moi....Je suis désolé, je sais pas ce qui m'a pris, pardo....

Il tomba à genoux regardant le sol où y logeait un mégot de cigarette. Soudain la pluie commença à tomber jusqu'à qu'il drache. Ses larmes chaudes se mélangèrent avec la pluie glaciale. Mercure devait le trouver pathétique. Un mec qui pleure comme une meuf et qui tombe à terre comme un désespéré. Mais c'était peut être ce qu'il était... Non ! Il ne pouvait pas l'être, il avait son frère....

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Quand il lui saisit le bras, Mercure ne put réprimer le sourire qui se voulait joyeux. Elle se sentait un tant soit peu appréciée, et dans sa poitrine une douce chaleur se dévelloppait. Elle s'empressa d'éffacer cette marque de sentiment pour l'entendre parler. A vrai dire elle ne l'écoutait presque pas, ce n'est que lorsqu'elle entendit vaguement qu'il parlait de fuite qu'elle s'avoua vaincue. Il était vrai que Mery n'avait pas toujours été très courageuse dans sa vie, et s'entendre dire ça dans la bouche d'un inconnu faisait d'autant plus mal. Elle sentit l'étreinte de la main d'Ypsilon lentement se défaire de son bras, jusqu'à totalement la lacher. La jeune femme le regarda alors de haut en bas, et constata qu'il était dans un aussi sale état qu'elle. Des cernes ornaient le dessous de ces yeux, des petites rides d'expressions se voyaient clairement sur son visage. Soudain, lorsqu'elle observait attentivement le bas de sa tête, des larmes firent leur apparition. Ce fut comme un coup de poignard dans son coeur. Il se mettait à pleurer devant elle, et elle ne savait pas quoi faire. Il reprit la parole et bredouilla des excuses qu'elle savait sincères, ce qui la mit encore plus dans l'embarras. Elle le regarda tomber a genoux avant que la pluie ne se mette à tomber. Les gouttes fines et régulières lui éfleurèrent les joues, et sur ses épaules nues coulaient lentement. Elle attrapa la chair de poule en quelques secondes, et frissona. Tendrement mais en hésitant, elle posa sa main sur l'épaule d'Ypsilon avant de s'accroupir en face de lui. Elle attendit qu'il relève les yeux pour lui sourire.

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Mercure c'était accroupie devant lui. Il leva la tête et vit qu'elle lui souriait. Il fit lui aussi un sourire en coin. La pluie s'arrêta, il n'y avait plus que quelques gouttes qui en tombant faisaient une musique mélodieuse. Se rendant compte de la situation Ypsilon éclata de rire.
Je suis ridicule, hein ? Il lui tendit sa main moi c'est Ypsilon Hope, vendeur d'arme, chialeur de première, enchanté.

Il y a des fois où il est préférable d'admettre ses défauts et de les mettre en avant. Les cacher n'aboutirait à rien. Ypsilon sentait que la jeune fille le comprenait, que tout deux avait quelque chose à cacher, quelque chose qu'il était préférable de ne pas savoir. Depuis le temps qu'il habitait dans la banlieue il n'aurait jamais cru que celle ci pouvait lui faire rencontrer des personnes comme Mercure. Mercure... Son prénom était aussi étrange que le sien. Que signifiait il ? Dans la poche de son jeans son portable sonna. Il le sortit et vit un message de son frère :
T'es où ? Je crois que j'ai du nouveau pour l'enquête.
Viens vite !
Red.

Mais Ypsilon ne voulait pas partir, pas maintenant. Il voulait rester avec cette fille ....

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Ses yeux parcourant le visage d'Ypsilon s'arrêterent sur le sourire qu'il lui rendait. Il était vraiment, vraiment mignon. Mais elle ne devais pas penser à ça, ce n'était pas quelqu'un pour elle. Enfin, ce n'était pas une personne de ce genre qu'elle cherchait. Il pourrait tout au plus être un de ses amis, mais jamais franchir cette limite. Elle fut sortie de ces pensées par la pluie qui cessa aussi rapidement qu'elle avait commencé. Elle entendu son interlocuteur rire, ce qui lui fit chaud au coeur. Elle saisit sa main et la serra, puis déclara:

« Non, non, vous n'êtez pas ridicule voyons. C'est tout a fait normal de ne pas se sentir bien à certains moments. »

Elle se leva et jeta un rapide coup d'oeil derrière elle. Puis, ses yeux rivés dans ceux d'Ypsilon, elle sourit à nouveau. Quelque chose en lui lui rappellait une personne qu'elle avait longtemps connue, mais il lui était impossible de savoir qui.

« Vendeur d'armes? Vous devez en avoir une collection personnelle, dans ce cas. Je me trompe? Elle marqua une pose avant de reprendre. Vous n'êtes pas obligé de répondre a cette question. Pour ma part je suis barmaid à la boite. »

Elle vit le jeune homme prendre son portable et lire, et elle sentit que quelque chose l'interpellait dans ce message. Mais il tentait de ne pas le rendre visible, ce qui la fit sourire. Elle respira bruyamment, puis se retourna et admira la lune visible haut dans le ciel.

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"Vous devez en avoir une collection personnelle, dans ce cas. Je me trompe? " Il n'eut pas le temps de lui répondre qu'elle se leva et contempla le ciel. Oui il avait une très grande collection personnelle d'arme. Ces favoris étaient un ensemble de couteau et canif dont le manche était ornée de dessin de représentation de dragons sacrés. Il essayait de les nettoyé tous les jours pendant ces temps libres ou plutôt ces temps vides de clients... A part ça il avait d'autres hobbys tu genres chercher un certain feuillet parmi la centaine de feuillet. Et oui il est bizarre... Son portable sonna encore une fois, la mélodie était en thème avec le moment. Elle faisait penser au clair de lune et aux peines que l'on pouvait avoir.

-Que fais tu ici ? Toi non plus tu n'es pas obligée de répondre...

Ypsilon se retroussa les manches ce qui dévoila ses long bras ( très jolis xD) et qui mit en évidence ses mains, ses mains d'hommes. Il prit appui au sol et se leva. Son portable persistait à sonner. Cela semblait urgent mais il ne voulait toujours pas partir, il avait l'impression que cette fille avait quelque chose en commun avec lui. Des pas pressé se firent entendre et une voix familière résonna.

-Ypsilon !

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Au bout de trois quart d'heure de recherches, Red commençait à se lasser des rues sinueuses et sans vie de la banlieue. Il tentait en vain d'appeller son frère, il lui laissait des centaines de messages. Il l'avait enfin trouvé, ce petit détail, cet indice qui liait toutes les victimes de ce sanguinaire. C'était une fille, qui avait été dans la même classe que tout ces cadavres qui s'entassaient. Et elle risquait sa vie en restant sans surveillance. C'est alors qu'au détour d'une ruelle, il le vit de dos.

- Ypsilon !

Il se mit à courrir, et aperçut derrière lui une jeune femme. En quelques pas, il arriva près d'eux. Il détailla la ruelle. Sombre, étroite, une odeur putride de cadavre qui reignait comme dans le reste de la banlieue. Le pseudo silence construit de cris et de hurlements, de rires et de coups de feu. Mais cela ne le préocupait pas. Il avait un autre but, quelque chose de plus important à faire encore que de s'occuper de ces tueurs en herbe. Il posa sa main sur l'épaule de son frère, et inspira profondemment.

- J'ai une information de la plus haute importance, il s'agit d'une fille, Mercure Lie, je dois la trouver. Elle détient la clé de l'affaire. Mais nous en parlerons à la maison, j'en ai d'ailleurs déjà trop dit.

A ce moment là, il se rendit compte que l'atmosphère se tendit. Il dévisagea la jeune femme en face de lui, et un déclic dans sa tête se produit. Il l'avait trouvée, celle dont il avait besoin par dessus tout. Mais il ne devait pas en être si sur, car il se devait d'être rationnel. Ca ne pouvait pas être ça, ça ne pouvait pas aller si facilement. Il regarda son frère, puis la jeune fille, et reprit la parole:

- Excusez-moi, je ne me suis pas présenté et j'ai perturbé votre conversation. Je m'apelle Red, Red Hope. Comme vous pouvez vous en douter, je travaille dans la police, je suis profiler. J'ai une affaire qui me tracasse et je dois absolument en parler en privé avec mon frère, si vous voulez bien nous excuser.

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Lorsqu'Ypsilon reprit la parole, elle ne prit pas la peine de se retourner. Elle ouvrit les lèvres mais aucun son n'en sortit. Mery regardait la lune, et essayait de compter les étoiles. Elle se retourna et le dévora du regard, d'une telle manière qu'il aurait dû se sentir déstabilisé. Elle avait un air neutre et ses yeux étaient profonds, ils brillaient tels des diamants. Le teint pâle, les lèvres entrouvertes et les yeux fixes, on aurait dit une poupée de porcelaine. Elle laissa deux ou trois secondes de silence avant de lui répondre. Elle prit un air grave, respira un bon coup et lui dit:

« Je fuis. »

Le jeune garçon n'eut pas le temps de poser de question que déja un homme fit son apparition, en l'appellant. Il avait l'air éssouflé et énervé, il semblait être fatigué et ses habits étaient négligés. Elle le regarda de la tête au pied, bien qu'il soit un peu caché par Ypsilon. Lorsqu'il déclara d'une traite qu'il la cherchait, ses yeux s'ouvrirent plus grand. Non, ça ne pouvait pas être elle. Elle était partie trop loin que pour être encore retrouvée. Elle était terrassée à l'idée qu'elle soit recherchée, poursuivie et traquée. Déja qu'elle-même n'était pas sûre d'où elle était vraiment, comment aurait-on pu retrouver sa trace? Tant de questions qui tournaient dans sa tête. Son expression la trahit, et entre les trois jeunes gens, une étincelle les fit frissonner. Néanmoins, l'homme niait ce qui venait de se passer et se présenta. Elle lui lança un regard noir et énonça d'une voix où tronait une pointe d'amertume:

« Vous cherchez Mercure Lie? Pas la peine, vous l'avez devant les yeux. »

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Red avait la gorge nouée. Des gouttes de sueur de sa course folle dans les ruelles de la banlieue coulaient de son front. Il cligna des yeux et tournât lentement sa tête vers son frère. Il montra d'un coup de menton la jeune fille qui était avec son frère.

-C'est une blague ?

Ypsilon soutenait son regard. A ce moment là Red sût, il ne mentait pas. Ça surprise restait le même. Comme quoi le destin fait bien les choses. Ce fût tellement facile de la retrouver qu'il en fut déçu. Red aimait les challenges et se faire des défis. C'était son petit moment d'adrénaline où il pouvait se rendre compte que ses efforts de recherches aboutissaientt à quelque chose. Aucune enquête jusqu'à présent ne lui avait donné autant de mal et maintenant qu'ils étaient en "possession " de la fille ils feront un grand pas en avant. Cette fille était la clés de l'affaire.

-Bon, maintenant tu viens avec nous et je te demande pas ton avis...

Red allume une cigarette et mit sa tête en arrière. Ses long cheveux lui arrivaient à mi dos. Il soupira, ils devaient à présent la protéger. Il y avait une horde de personne qui voulait avoir la main sur elle. Mais, c'est lui qui l'avait trouvé en premier et personne ne pouvait la lui prendre.

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Un sourire narquois apparut sur le visage de la jeune fille. Elle le regarda, de haut en bas puis se retourna en croisant les bras. Elle regardait encore la lune, comptant les étoiles, repérant difficilement l'étoile polaire, à cause des nombreux batiments qui lui bouchaient la vue. Elle se détendit et respira.

« Si c'est une blague, effectivement ce n'est pas très drôle. »

Elle se retourna pour leur faire face, et vit le regard que les deux frères se lançaient. Elle trouvait ça affreux, cette comuniquation si sûre. Elle trouvait ça affreux, et dégoutant de par le fait. Elle sentit sa gorge se nouer du simple fait de voir que deux personnes de la même famille s'entendaient si bien. Lorsqu'il lui donna un ordre, Mery eut un choc. D'abbord, parce qu'elle détestait qu'on la tutoye sans sa permission. Ensuite, parce qu'elle ne connaissais pas ces gens. Elle lança un regard noir à Red et hurla:

« Hors de question! Vous entendez? Je ne viendrais pas avec vous! Et ne me tutoyez pas! Mon avis? Mais bordel! Lachez-moi un peu!»

Sur ces mots, elle fit volte face et s'en alla. L'odeur de la ciguarette qu'il venait d'allumer réveilla ses poumons, et de nouveau sa dépendance se fit ressentir. Elle eut un haut le coeur et s'empressa de quitter la rue. Au tournant, elle jetta un regard furtif aux deux frères avant de réellement s'en aller.

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"Hors de question! Vous entendez? Je ne viendrais pas avec vous! Et ne me tutoyez pas! Mon avis? Mais bordel! Lâchez-moi un peu!" A part ses chefs Red tutoyait tout le monde. Il ne voyait pas l'utilité de tutoyer qui que ce soit, et en particulier une fille plus jeune que lui. Pour le moment il ne lui devait rien. Red laissa s'échapper un petit rire du fait de voir la fille s'énerver. Pourquoi les filles ne faisaient jamais sérieuses quand elles s'énervaient? Il laissa tomber son mégot de cigarette et l'écrasa avec le bout de sa chaussure pointue qu'il s'empressa de relacer. Mercure était en train de partir, et une rage s'éveilla en lui. Elle ne pouvait pas partir. Il courut derrière elle et se saisit de son bras. Il la tira tellement fort qu'elle en fut projettée contre son torse

-Et tu crois aller où comme ça ?! Tu m'appartiens, tu es a moi donc je t'interdis de t'en aller !!

Se rendant soudainement compte de ce qu'il disait ses joues s'empourprèrent. Il était à bout de nerf. Depuis des mois il s'était investi corps et âme dans cette enquête. Il ne pouvait pas perdre cette fille. Pour lui elle était aussi importante qu'une pierre précieuse. Il tapota les poches de son jeans, et ne sentit pas l'ombre d'un relief. Il n'avait plus de cigarette. Il s'était juré d'arrêter mais il n' y parvenait pas. Il soupira. Il faisait froid, ses mains tremblaient un petit peu. Il sortit de sa poche arrière des gants en cuir noirs qu'il enfila. Il craqua les doigts et son regard plongea de celui de Mercure. A ce moment là il la trouva drôlement jolie, très jolie même....

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Mery marchait d'un pas pressé et jetait des coups d'oeils rapides derrière elle, afin de s'assurer qu'on ne la suivait pas. Au bout de quelques secondes, elle fut tranquille et se détendit. Elle eut à peine le temps de reprendre son souffle qu'elle sentit une douleur lui serrer le bras gauche. Elle se retrouva plaquée tout contre l'homme qui l'avait suivie. Elle le foudroya à nouveau du regard, et lorsqu'il reprit la parole, son coeur fit un bon dans sa poitrine. Comment pouvait-il oser se l'approprier, il ne la conaissait pas.

« Je n'ai pas d'ordres à reçevoir de vous! Et j'ai le droit d'aller où bon me semble, je suis adulte ! »

Elle se dégagea de son étreinte et le fixa méchamment. Lorsqu'il baissa les yeux et que leurs regards se croisèrent, une étincelle fusa dans le corps de la jeune femme. Un long frisson parcourut sa collone vertébrale. Cet homme avait quelque chose de spécial, mais elle n'arrivait pas à déterminer ce que c'était. Et puis, avec lui, elle se sentait en danger mais à la fois protegée. Elle devait s'en aller, cette mascarade avait duré trop longtemps déja. Elle n'aurait non plus pas dû avaler autant d'alcool durant la soirée. De loin, on entendit les douze coups de minuits sonnés sur la place principale. Elle regarda autour d'elle et tourna les talons. Elle ne voulait pas rester ne fus que quelques secondes de plus dans cet endroit qui ne lui inspirait maintenant plus confiance. Ses pas résonnaient dans les rues vides, elle voyait son ombre projettée devant elle grâce à la faible lumière des réverbères qui clignotait sans cesses. Elle entendit que l'homme la suivait, mais ça n'importait que peu. Elle ne voulait pas le voir, ni lui ni personne d'autre.

Messages : 8 Date d'inscription : 24/06/2010 Feuille de personnage Vie: (50/50)

Cela faisait plusieurs minutes qu' Ypsilon observait son frère et Mercure entrain de "discuter". Non loin de l'envie de les arrêter, il se contenta de les regarder. Tous comme lui, son frère était réservé. Lorsqu'une fille lui plaisait, cela se voyait directement : il n'osait pas la regarder, il disait des choses incompréhensibles de sens.
Il y a plusieurs années, avant d'être ce qu'ils sont, Ypsilon et Red vivaient parmi la haute société. Ils étaient à cet époque pas inséparables comme maintenant. A vrai dire ils se haïssaient mutuellement. Red était brillant, son père voulait que ce soit lui l'héritier de leur entreprise. Ypsilon lui était petit, pas très fort aux études ni côté artistique. Par contre il était doué pour le sport. Ce qui rendait jaloux son frère. Lors des repas familiaux, ils s'asseyaient toujours à l'opposé de l'un ou de l'autre. Red n'avait pas d'amis. Il n'en voulait sachant qu'il n'en aurait jamais des vrais. Car dans ce monde les gens ne pensaient qu'à l'argent et à la façon de profiter des personnes riches. Ypsilon avait réussi à s'en faire, un chat nommé Ace, un canari et deux garçons plus grands que lui qui le protégeait quand il se faisait taper par des enfants jaloux. Ce fût ainsi pendant quelques années. Il avait crée un lien fort avec ses amis. C'étaient les frères qu'il n'avait jamais eu. Pendant que lui s'amusait avec les autres Red était enfermé dans leur demeure entrain d'étudier sans cesse. A apprendre comment bien se tenir et gérer une société entière. Il regardait de haut son bon à rien de frère qui ne pensait qu'à jouer. Lui avait de trop grandes responsabilités sur son dos. Un jour ce qui devait sans doute arriver, arriva . Leur parents se sont fait assassiner. Bien sûr Red fut le premier suspecté car il était l'héritier de leur richesse. Il passa ainsi des mois dans des tribunaux et des pièces sombres éclairées par un seule lampe de bureau. Ypsilon pensait vivre comme avant même avec l'absence de ses parents mais un matin il constata l'absence de ses quatre amis. En ouvrant la porte de sa chambre ce qu'il y découvrit le choqua à vie; il y avait son chat, Ace, sur le sol dans une mare de sang. Il avait été éventré, on pouvait voir ses boyaux qui sortaient de son ventre. Dans la cage il ne restait plus que les pattes de son canari et sur son lit... Les deux têtes de ses "grands frères". Il resta tétanisé de peur. Il s'assoit alors par terre, les genoux rempliés sur lui même, pendant des jours. Red pu enfin rentrer chez lui. L'absence de son frère ne l'inquiété ni plus ni moins. Malgré ça il éprouvait des remords. Il n'avait jamais été le grand frère qu'il aurait dû être. Il partit alors à sa recherche et Trouva son frère. Sa première réaction fut de le serrer très fort dans ses bras. Et ils se sont mirent tout deux à sangloter. Cela, Ypsilon n'avait jamais pu l'oublier.
Là Mercure s'apprêtait à repartir. Red marmonna quelques mots tout bas et courra après elle. Ce qu'il fit le surpris; Red prit la jeune fille à la tailla et la mis telle un sac sur son épaule.

-Et tu comptes aller où comme ça ? Je vais devoir te le répéter combien de fois, TU viens avec NOUS !

Messages : 24 Date d'inscription : 24/06/2010 Age : 28

Mery ne se retourna pas, elle n'eut pas l'envie de voir encore l'air narquois et hautain de Red. Elle n'avait ni envie de le voir, ni envie de l'entendre, ni même encore envie de le suivre. Elle ne supportait pas qu'il la tutoye, elle se sentait blessée et insultée. Comme toujours, songea-t-elle. Mais cette simple pensée la mis hors d'elle. Elle marcha de plus en plus vite, ses chaussures claquant sur le bitume. Elle entendit les pas de l'homme derrière elle qui se rapprochaient, et serra les poing. Tellement fort qu'elle se fit mal. Elle étouffa un juron et continua sa course. Soudain, elle ne sentit plus le sol sous ses pieds et se sentit enlacée au niveau de la taille. Elle se débattit comme un beau diable avant de crier:

« Non mais ça na vas pas? Lachez-moi, vous entendez! Posez-moi tout de suite!»

Elle le griffa, le mordit et enfonça ses ongles dans sa peau, mais rien n'y fit. Elle se sentait prisonnière de cette horrible étreinte. Mery sentait sa jupe lui glisser sur les molets et se diriger vers ses fesses. Elle rougit en se rendant compte que tout le monde autour d'eux avait une magnifique vue plongeante sur sa culotte rose et mauve à carreaux. Elle s'aggripa un peu plus à Red avant de lui cracher à la figure.

« Vous allez me lacher, oui? Vous avez beau être de la police, je peux porter plainte! Laissez-moi tranquille!»

Mercure soupira bruyamment avant de donner un grand coup de pied dans le torse de l'homme. Tout cela ressemblait à une grande mascarade. Que lui voulait-il à la fin? Pourquoi il tenait tant à rester en possession de la jeune fille? Elle en avait marre de toutes ces questions, et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la banlieue, ses coups de pieds se firent plus intenses et plus brutaux. Elle se sentait humiliée d'être ainsi transportée comme un vulgaire sac. Les éclairages étaint de plus en plus faibles et les rues de plus en plus étroites. Elle voulait s'en aller, car ce quartier ne lui disait absolument rien qui vaille, et en plus en compagnie de ce... cet affreux personnage, elle avait peur de tout!

Messages : 6 Date d'inscription : 24/06/2010 Age : 29

Red se prenait pleins de coups. Grâce à sa condition physique cela ne lui faisait pas mal. Enfin un tout petit peu. Mercure Lie, malgré son petit gabarit avait une force incroyable. Il essaya d'éviter ses mains qui essayaient de le griffer. Disons qu'éviter des coups de pieds et des coups de griffes venant d'une fille furax c'était plutôt difficile. Il sentait légèrement la poitrine de la fille se compresser contre lui. Il rougit. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas "parler" avec une fille . Il cru bien la faire tomber à terre lorsqu'il aperçut la petite culotte à carreaux et le top entrain de remonter. Il était devenu plus rouge que la lave d'un volcan. Il finit par la laisser descendre. Il cacha son visage dans une de ses mains pour se cacher. Mercure l'aurait pris pour un pervers. Pourquoi est-ce que cette fille ne voulait pas les suivre ? C'est vrai qu'après réflexion ils étaient des inconnus pour elles et qu'ils ne lui avait même pas expliqué la situation. Qui suivrait des inconnus ? Peut être lui... Mais surement pas une jeune fille. Il enleva sa main, son visage était revenu à son teint normal. Il inspira un bon coup et prit la parole.

-Excusez moi. Vous êtes liée directement à une affaire de la plus haute importance. Sans vous l'enquête ne pourra jamais avancer. De plus, moi et Ypsilon nous portons garant de vous protéger quoi qu'il en coûte. Alors je vous en supplie : Venez avec nous !

Red baissa la tête. Il n'avait jamais supplié quelqu'un et encore moins être abaissé de cette façon. Si la fille refusait il devrait alors retourner dans leur coin perdu car en tant que profiler il ne devait pas lever la main sur un civil.

Messages : 24 Date d'inscription : 24/06/2010 Age : 28

Quand ses pieds retouchèrent la terre ferme, Mery se calma un peu. Elle le foudroya néamoins du regard, et ensuite attarda ses yeux sur la main qui couvrait à moitié le visage du jeune homme. Lui avait-elle fait mal? Enfin, ça ne lui importait que peu. Elle détailla rapidement l'endroit. Une rue étroite et sans vraiment trop d'affluence de personnes. Il n'y avait que deux ou trois passants de ci de là. Elle regarda attentivement une des vitrines de magasin, où étaient collés des journaux à moitié déchirés. Elle sourit légerement quand elle vit de loin un article mentionnant les initiales de son ancienne école. Enfin, elle plongea à nouveau son regard dans celui de Red, qui commença à clarifier la situation. Sa voix cachait un petit tremblement, difficile à déceller. Il était soit énervé, soit géné, soit triste. Elle opta pour la première solution. Car il est vrai qu'elle y avait été un peu fort sur les coups. Mais elle n'avait pas été à la puissance extreme dont elle était capable. Elle n'écoutait que peu, mais elle entendit quand même sa supplication quand au fait de les accompagner. Il baissa la tête, ce qui étonna Mercure. Mais elle n'en fut pas pour le moins déstabilisée. Elle garda le silence quelques secondes, afin de laisser à l'affaire une sorte de suspens insoutenable. Elle adorait ça, voir souffrir les gens d'une absence de réponse. Ensuite, elle ouvra lentement la bouche, et respira bruyamment.

« Bien, j'accepte de vous suivre. Je suis donc, je pense, sencée vivre 24 heures sur 24 avec vous? Très bien. Je veux une chambre seule, et je veux juste une liberté: pouvoir aller au travail sans avoir deux hommes sur le dos, si vous comprenez ce que je veux dire? Je ne tiens pas à me faire virer si vous commencez a faire des conneries! Elle marqua une pause brève avant de reprendre. Et si cela ne vous conviens pas, vous pouvez dire adieu à la gentille petite Mery! »

» Une belle soirée qui commence![Pv Atsuu!][Terminé]
» Ypsilon Hope
» Soirée arossée